Les Ligbi et les Djimini sont des artisans et commerçants de religion musulmane, vivant au nord de la côte d’Ivoire. Ils ont une institution qu’i s’appelle le Do ou le Lo dont la partie visible des cérémonies se fait sous la forme d’une danse très colorée.
Si nombre de sorties de masques sont liées aux enterrements, il existe également des masques bien spécifiques, janiforme et polychromes, utilisés chez les Djimini pour la naissance de jumeaux.
Les Djiminis constituent une population d’Afrique de l’Ouest, vivant à l’est de la Côte d’Ivoire, dans la région de Dabakala. Djimini est une expression dioula qui veut dire : « tourner autour de »
La culture djimini est l’une des plus anciennes de Côte d’Ivoire, Le peuple djimin est parmi les premiers arrivés sur le territoire ivoirien. Ce peuple va beaucoup souffrir et sa culture influencée par le mouvement d’arrivée des autres peuples (Baoulé, Malinké, Abron, etc.).
Les djiminis connaissant l’art du fer et du bois vont faire face à ceux qui leur déclarent la guerre. Ils vont perdre une bonne partie de la population qui va s’évader, aujourd’hui ils constituent seulement 1 % de la population ivoirienne. Les djiminis ont réussir à étendre leurs cultures dans le domaine de l’art chez les Akans. Ils ont une culture défensive à tel point qu’ils sont partis avec les Andohs de Prikro et les Taguanas pour défendre la population dans la zone de l’actuel Togo et du Benin. Le Djimini est animiste au départ, Il se confie aux objets d’art, rivières, montagnes, roches, soleil, etc. Les djimini ont une éducation dans la forêt sacrée comme les autres sénoufo qui est obligatoire à tout adolescent mâle. Cette éducation est militaire, sociale et spirituelle.
Le djimini forgeron va au-delà des autres, grâce à sa connaissance du fer il est au centre de la société, Il fournit les outils de travail aux cultivateurs, des armes de chasse aux chasseurs et aux guerriers djimini. Le forgeron djimini adore son enclume surtout avec le chien qui est un animal spirituel pour lui.
Les djimini dans leur ensemble croient au jugement spirituel de leur enclume ancestrale. La cérémonie de sortie de l’étudiant de la forge en pays Djimini est spéciale et individuelle parce qu’elle est pleine d’activités de danses , d’évocations des ancêtres de l’étudiant, et de farouche travail. En effet l’étudiant se voit nanti de tous ses outils professionnels ce même jour y compris les enclumes sacrées en guise de diplôme et de matériels de travail. En général, le Djimini n’est pas porteur d’or bien que connaissant sa valeur. Il trouve que le fer est beaucoup utile pour sa survie.

0
    0
    Mon panier
    Votre panier est vide.Voir nos oeuvres